Les équipes Squad ont regardé pour vous la série Netflix The Umbrella Academy, sortie en streaming le 15/02/2019. Notre analyse complète.
The Umbrella Academyu - Le pitch
Un milliardaire excentriques élève 7 enfants, nés le même jour et aux dons extraordinaires. L'histoire se déroule après la mort suspecte de ce mécène, permettant aux enfants (devenus adultes) de se retrouver...pour enquêter ensemble sur le meurtre de leur père...et sauver le monde de l'apocalypse. Un pitch assez "classique" somme toute, mais une mise en scène suffisamment intéressante pour qu'on s'y attarde.
Mise en scène et réalisation
La série de Steve Blackman, en 10 épisodes pour la première saison, s'appuie sur la bande dessinée écrite par Gerard Way et dessinée par Gabriel Bá. On y retrouve un univers comics assez dark mais très abouti dans les décors autant que pour les personnages (tant dans leur rôle respectif que leurs costumes).
Plus encore, la série propose un monde à la croisée des chemins entre Heroes (pour le scénario) ; Kick-Ass (pour les couleurs et le burlesque) et les Orphelins Baudelaire (pour l'aspect "timburtonnien" tellement additif).
Si certains spectateurs regretteront la naïveté des personnages, confondants dans leurs mauvais choix en série et leur tempérament de parfait anti-héros ; d'autres (les fans de Kick-Ass ou de Deadpooll) adoreront cet univers comics délirant, où les personnages ont, malgré tout, du relief grâce à l'évidence de leurs défauts.
Même leur supers pouvoirs sont étonnants, à la limite du comique : on retrouve le héros super-fort (qui a un corps mi-hulk mi-kingkong) ; la starlette superficielle (capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui grâce à sa voix) ; le juncky (qui peut parler avec les morts) ; un lanceur de couteaux torturé (refoulé de l'école de police et un peu trop impulsif) et le dernier, téléporteur capable de voyager dans le temps d'une manière malhabile : (Hiro Nakamura...en moins bien, en fait)...et leur sœur dénuée de pouvoirs (on saluera d’ailleurs la vraie performance de l’actrice Elle Page).
Il y a déjà de quoi rire en regardant le casting de cette académie burlesque et la désopilante concordance des héros qui la composent, élevés en huis clos par un robot, un milliardaire mégalomane et son ami, un chimpanzé parlant. La vision est certes décalée, un peu folle - forcément - face à celle (trop propre et trop léchée) que nous proposent les DC Comics, l'univers Marvel ou Xmen.
Notre analyse
OK, il va vous falloir un peu de motivation pour entrer dans l'énigme et l'univers délirant d'Umbrella Academy. Le premier épisode est déroutant mais cela vaut la peine de s'accrocher. Dès l'épisode 2, on enchaîne rapidement l'ensemble de cette saison 1 très prometteuse. Ça fait même beaucoup de bien de voir l'école du professeur Xavier façon Kick-Ass.
Alors oui, bien sûr, les personnages sont moins lisses qu'à notre habitude, mais le jeu des acteurs compense les imperfections du scénario. Sur trame de fin du monde on retrouve presque le "Save the cheerleader, save the world" agrémenté d'une bonne touche d'humour noir et de second degré.
En conclusion
On évite de vous spoiler plus à ce stade, mais, déjà, on attend la saison 2 avec impatience. À regarder, donc, pour tous les fans de l'univers des comics et des super-héros, d'autant plus pour ceux qui ont un poil d'humour et de second degré.