Le FIC2019 était pour Squad une opportunité de rencontre avec les experts France de la cybersécurité. Sqaud a interviewé Gaël Musquet, hacker résident pour Qwant. Il nous explique comment et pourquoi il est pertinent de hacker des véhicules.
Tesla a naturellement intégré les problématiques de cybersécurité depuis la conception de ses voitures. Il s'agirait que tous les constructeurs automobiles s'alignent sur cet exemple et collaborent avec des hacker pour améliorer la sécurité des véhicules.
Travailler avec des corps intermédiaires, constitués de hackers, de geek ou de passionnés permet de tester les systèmes et l'IOT embarqué.
En retour, ces tests d'intrusions permettent, à Tesla, de proposer une mise à jour régulière de ses systèmes embarqué.
Depuis l'ordinateur de bord jusqu'aux capteurs de pressions des pneus, les véhicules actuels sont producteurs de données et transmettent en permanence des signaux, hackables par essence.
En parallèle, le RGPD s'est bâti sur le vœux pieux de sécuriser les données. C'est tout le paradoxe car les législateurs et les constructeurs automobiles n'ont pas anticipé les hacks potentiels des données émises continuellement par les véhicules.
Ainsi, Gaël Musquet souhaite une meilleure collaboration entre les constructeurs, les législateurs, les hackeurs, les garagistes ou les passionnés afin de discuter des problématiques liées à la sécurisation des données des véhicules ou de leurs conducteurs et faire évoluer positivement collégialement la sécurité dans les véhicule autant que l'intérêt - pour les utilisateurs - des systèmes embarqués.
