Thomas, ingénieur Linux, rejoint SQUAD Toulouse en 2019.
Pour des raisons éthiques et communautaires, il n'utilise plus Windows depuis 2011 et s'est spécialisé sur Linux. Lumière sur son parcours et sa passion pour l'informatique.
Peux-tu te présenter ?
Thomas, 38 ans, passionné, ouvert d'esprit, excessivement curieux, combatif, ultra-motivé une fois que j'ai clairement défini mon objectif prioritaire. On me dit aussi généreux, sensible, humble (pas facile à prouver au milieu d'une liste de qualité que je m'attribue, certes), avec un goût certain pour le débat d'idées et les échanges, "jusqu'au-boutiste", sociable et... bavard.
Comment en es-tu arrivé à être ingénieur Système Linux ?
J'ai exercé plusieurs métiers avant de réussir à décrocher mon premier emploi dans ce domaine, et en bon autodidacte, je me suis d'abord orienté vers des postes de technicien support Windows et réseaux. Puis, j'ai géré mon entreprise de dépannage informatique à domicile pour les particuliers pendant 4 ans.
Depuis 2011. je n'ai plus d'ordinateur Windows chez moi, plus pour des questions de valeurs éthiques et d'état d'esprit communautaire que pour des raisons techniques. Le seul moyen de mettre fin à la frustration générée par ce grand écart entre mon informatique personnelle et mon environnement professionnel était d'orienter ma carrière vers Linux. Il y a 3 ans, je suis arrivé à Toulouse et me suis consacré uniquement à des postes Linux.
Trouver des entreprises qui sauraient me faire suffisamment confiance pour me lancer dans ce domaine n'était pas facile à "vendre", malgré les tests techniques conclus avec succès. La route a été sinueuse et cahoteuse, mais comme dit le vieux proverbe japonais "Telle est la vie : tomber sept fois et se relever huit fois".
En 2019, j'ai connu mon premier poste d'ingénieur Linux dans une petite entreprise sous-traitante de Sierra Wireless qui réunissait toutes les conditions techniques au-delà des mes espérances, mais humainement invivable.
Comment as-tu connu SQUAD ?
En 2018, j'avais déjà eu un coup de cœur pour SQUAD lors d'un entretien d'embauche avec le responsable de l'agence toulousaine, mais je n'ai pas suivi mon instinct et j'ai fait un autre choix.
L'année dernière, l'opportunité s'est de nouveau présentée à moi pour un projet très stimulant chez Orange dans un environnement de plus de 18 000 serveurs Unix/Linux avec tout ce que je cherchais comme challenges techniques.
Selon toi, c’est quoi l’esprit SQUAD ?
Convivialité, proximité, tout semble fait pour que le salarié s'y sente bien et puisse progresser. Toutes les boites le disent, peu le font vraiment, ou du moins, on atteint souvent assez vite les limites de cette volonté. Ce sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit, mais je ne suis pas Squadien depuis longtemps, ma réponse sera sans doute plus fournie d'ici quelques temps.
Chez SQUAD, la formation est un levier clé pour éviter l’obsolescence des expertises. Comment faire pour rester à niveau dans nos métiers ?
La formation occupe un rôle prépondérant, mais là j'enfonce une porte ouverte. Formation classique, certifiante, bien sûr c'est ce qui vient en tête en premier. Néanmoins, l'importance de la formation continue est trop souvent sous-estimée dans de nombreuses entreprises.
Pour ma part, les appareils et outils déployés à la maison, ou "homelab", m'aident aussi à apprendre en permanence et à répondre à mes nouveaux besoins. C'est de l'investissement personnel, en temps et en moyens, mais ça fait aussi partie de la veille.
Cet apprentissage a toujours légèrement précédé mes évolutions professionnelles. Qu'est-ce que je veux devenir au travail ? Quelles connaissances sont requises pour y arriver ? Je me pose ces questions dès que je termine un projet. Pour un autodidacte, c'est plus évident que pour un technicien ayant reçu une formation plus conventionnelle.
Panda, Lion, Rhino... Quel est ton animal totem et pourquoi ?
Je dirais la Panthère bien que je n'ai pas la prétention d'être aussi majestueux et gracieux. La raison principale est que je me suis toujours senti assez proche des félins : leur indépendance, leur flegme, leur solitude assumée, leur capacité à prendre de la hauteur depuis une branche d'arbre en observant ce qui se passe au sol avec détachement, leurs assauts renouvelés sur leur proie jusqu'à atteindre leur but quitte à se mettre en danger comme le fait le guépard qui prend même le risque que son cœur le lâche si sa course dure trop longtemps...
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